Mathieu
RES-19, le 10 décembre 2010
Ouverture # 19 Résumé : L’auteur nous invite à faire un pèlerinage, c’est à dire « nous mettre en marche vers…, quelque part ». Quelles étonnantes questions de base l’intensif RES nous permet de nous poser; qu’il s’agisse de la drogue, la boisson, la sexualité, la nourriture et même le bénévolat. Comment peut bien fonctionner l’intensif RES pour que les réponses émanant de notre intérieur soient à ce point wow, wow!
Début du texte d’ouverture :
Vivre un intensif RES, c’est faire un pèlerinage vers le sanctuaire de soi-même et des autres participants qui sont avec nous. Dans la Bible, Dieu dit un jour à Abraham : « Pars vers le pays que Je t’indiquerai », et il partit avec toute sa famille et ses biens personnels pour aller vers…! Abraham n’avait aucune idée du lieu où il allait, mais il a fait confiance.
Tout comme nous ici…, un jour Dieu a dit à chacun de nous : « Lève-toi et mets-toi en marche, pars en pèlerinage vers ton sanctuaire intérieur ».
Or, dans la réalité, ce n’est pas vraiment comme ça que je l’ai senti. Cette citation est facile à dire après coup, après quelques années de cheminement, mais ma réalité de jadis était plutôt comme suit:
1- « Maudit que j’ai mal! J’ai très, très mal en-dedans, je n’en peux plus de me « droguer » : il me faut toujours davantage de cette drogue pour garder le « couvercle de ma marmite » fermé à double tour. C’est la pression exercée par mon vrai Moi qui désire venir au monde! Le couvercle va sûrement sauter! »
Ou encore :
2- « Je n’en peux plus de me soûler le cerveau et le corps avec un liquide qui m’empoisonne de plus en plus. Mon vrai Moi est en train de se noyer dans tout ce liquide, et il crie « Au secours quelqu’un, au secours mon Dieu, je me noie ! »
Ou encore :
3- « Je n’en peux plus d’utiliser la soi-disant puissance de la sexualité pour garder tout ce poids sur le couvercle de ma « poubelle » intérieure, tout en ne sachant pas encore que j’habite le fond de cette poubelle. Tout à coup que ce serait en dessous de mes « déchets » que mon vrai Moi habite? ».
Ou encore :
4- « Je n’en peux plus physiquement et psychologiquement de gaver mon estomac de nourriture qui pourtant, absorbée modérément, est essentielle à ma vie. Ma vie entière est insupportable tellement mon corps est alourdi par cette nourriture, mais surtout par tout ce que je n’ose regarder en Moi. Mon vrai Moi étouffe à travers cette nourriture consommée à outrance et sous mon surplus de poids; il crie : « Laisse-moi sortir, laisse-moi émerger, laisse-moi venir au monde ».
Ou encore :
5- « Je n’en peux plus de vivre toutes mes émotions à froid, sinon en les engourdissant de façon temporaire, en « courant » partout pour me faire aimer, en sortant tous les soirs pour faire du soi-disant bénévolat, en ayant une très belle façade en surface de mon corps, de mon appartement, de mes enfants, de mon auto et même de mon bureau. Mais si vous saviez comment c’est vide et terne au fond de moi. J’ai très souvent le goût de mourir. « Sauve-moi mon Dieu! »
Et si Dieu te répondait très discrètement par toutes sortes de moyens :
« Mets-toi en marche, pars en pèlerinage vers le pays que Je t’indiquerai, vers TOI, c’est-à-dire ton sanctuaire intérieur! »
Ainsi, à un certain moment donné, quelqu’un — Dieu — t’a invité à te joindre à une fraternité ou à un groupe de soutien quelconque. Tu as alors commencé à prendre conscience de ta vraie valeur. Tu as vu que tout ton corps et ton âme suinte ta valeur, c’elle qui, en fait, émane de partout. Ton sanctuaire intérieur veut rayonner de plus en plus.
L’intensif RES t’aide à voyager vers ton pays intérieur, vers ton vrai TOI. Depuis ta naissance biologique, Dieu a toujours voulu t’y conduire. Pour que tu visualises, puis que tu vives dans ce pays qui a toujours été là en TOI, il suffit de tourner tes yeux vers ton intérieur. Toutefois, tu dois prendre conscience que ta vision doit d’abord passer à travers le filtre de tes blessures d’enfance; c’est cela qui t’a toujours rendu plus ou moins aveugle.
L’intensif RES nous prend par la main, et nous conduit tout doucement, si nous voulons bien nous laisser conduire, dans le labyrinthe de nos blessures d’enfance. RES nous montre comment, dans la vie au quotidien, nous pouvons continuer de découvrir le filtre de nos blessures passées, puis de les « soigner » par le biais de la rencontre avec notre petit enfant intérieur blessé.
Alors, je dis à chacun de nous : « Mets-toi en marche vers ton sanctuaire intérieur, vers TOI. Découvre ton enfant intérieur blessé, prends-en soin en étant à la fois le papa et la maman qu’il aurait dû avoir, ce « parent » qu’il avait le droit d’avoir. Tu constateras alors que toute ta vie d’adulte sera transformée ».
Lors de cette fin de semaine, visiter notre passé change le présent de notre vie d’adulte, et du coup, notre futur. Croyez-moi, dès lundi matin, ce sera votre heureux constat. Cela continue de m’arriver encore à moi et aux membres de la conscience de groupe, suite à chacune des fins de semaine RES. C’est pourquoi moi et les anciens continuons de venir vivre l’intensif; il nous permet de faire une rencontre personnelle de plus en plus profonde avec notre Moi.
Je nous souhaite de vivre l’intensif dont chacun de nous a besoin.
Bon intensif ! Et merci mon Dieu !
GÉNÉRIQUE (points de repère pour l’usage de l’auteur)
(Majoric D\RES 19 Ouverture 10 décembre 2010 Anonyme.docx)
Texte d’ouverture par Mathieu P. (corrigée le 9 août 2020)
(Recorrigé légèrement et rendu anonyme en changeant les prénoms le 29 mars 2025)
Révision : 14 octobre 2025
Le présent texte d’ouverture n’a été corrigé que légèrement afin de conserver l’originalité et la spontanéité ressenties par l’auteur.
Note : Le texte d’ouverture sert surtout à accueillir les nouveaux et à donner à tous les participants le rythme à la fin de semaine.
(Texte composé le 17 novembre 2010)