
Mathieu
RES-18, le 13 août 2010
Ouverture #18 Résumé: C’est là le contenu de l’école de pensée que prône l’intensif RES à propos de « L’enfant intérieur blessé » tel que présenté par l’auteur lors de l’ouverture de son dix-huitième intensif RES; il le fait avec une lucidité et une profondeur qui méritent d’être visitées.
Un jour, il sera temps que tu entres vraiment chez toi.
-Parfois des gens me lancent : « Qu’est-ce que ça donne de fouiller dans le passé et de le ressasser constamment? »
-Il y a environ dix jours, ma petite voix intérieure me disait : « L’intensif RES permet à chaque participant d’en arriver à se libérer de ses prisons intérieures. » Toutefois, ce qu’il y a de pire, c’est que le participant ne sait pas qu’il vit prisonnier de ses peurs physiques, mais surtout de ses peurs psychologiques et spirituelles :
a) Peur de son patron et de toutes formes d’autorité.
b) Peur de sa mère, de son père : ses parents arrivent toujours à le manipuler, et il se sent impuissant devant eux; la colère et même la rage bouillent en dedans de lui. Ceci reste encore vrai même si ses parents sont décédés.
c) Il vit avec une conjointe soi-disant superbe, mais il ne peut l’apprécier entièrement tellement elle réveille inconsciemment en lui son passé. Ou encore, il ne sait pas qu’il vit avec une conjointe qui l’étouffe; toute son identité s’en trouve alors écrasée, Il est maintenu prisonnier de son passé du simple fait d’être en sa présence.
d) Puisque la première image qu’un tout jeune enfant se fait de la divinité, est celle inspirée par le regard, les agissements et les paroles de ses parents à son égard, la notion de Dieu est souvent celle d’un Dieu qui n’a pas « d’allure ».
-Avant de vivre mon premier intensif RES, j’étais dans une prison formée de barreaux invisibles. Je ne savais pas que je me gardais prisonnier, et qui plus est, d’une prison dont j’avais la clef.
-Un jour, quelqu’un m’a invité à vivre un intensif RES. J’y ai découvert qu’il y avait très longtemps que je criais « À l’aide! » en dedans de moi. Mais de quelle aide avais-je donc besoin?
-L’intensif RES m’invite à revisiter mon passé, c’est-à-dire tout mon enfance. Toutefois, comme le dit si bien « La définition de l’intensif RES » : « Ce n’est pas pour vivre dans ce passé, mais pour prendre conscience que tout ce passé conditionne mon présent, mais également tout mon futur ».
-Il y a de cela quelques jours, j’ai entendu une petite voix intérieure — sans doute celle de ma Puissance supérieure ou autre — me dire : « L’intensif RES t’invite à revisiter enfin ta réalité d’enfance, puis à y découvrir ta Vérité à toi. C’est ton enfant intérieur blessé qui peut le mieux te révéler tout d’abord cette réalité, suivit de La Vérité à propos de toi, guidé qu’il est, par tout un équipage spirituel ».
-Les participants de vieille date savent maintenant que chaque instant de leur vie d’adulte doit être vécu dans le moment présent. Toutefois, ce moment présent est très souvent teinté par un passé qui est présent lui aussi en même temps. Donc tous les choix qui sont faits dans le moment présent sont affectés, puis ils peuvent infecter directement et constamment le moment d’après — celui de demain, du surlendemain et ainsi de suite. Ces trois temps doivent se condenser dans un même temps présent pour me permettre de ressentir au fond de moi « Je Suis celui qui Est ». Car dans la spiritualité profonde, la dimension « temps » n’existe pas. Ainsi, je peux arriver aujourd’hui même, à vraiment être dans l’éternité. C’est là un des bons fruits de l’intensif RES. Alors ça vaut la peine d’affronter mes peurs, et ainsi pouvoir intuitionner ce qu’il y a de l’autre côté.
-Alors, toi le nouveau ou la nouvelle, je t’invite à te mettre en route en fin de semaine sur le chemin de l’unique voyage, le seul qui compte vraiment, celui de ta tête vers ton cœur, là où se cache ton petit enfant intérieur blessé.
Mais vers où allons-nous alors ?
-Nous sommes en route pour rentrer chacun chez Soi. Mais ce voyage, lorsqu’un jour on y a goûté, on ne veut plus s’arrêter de le faire…, de le vivre, encore et encore.
-Toute ma vie, je me suis cherché. Mais qu’est-ce je cherchais? Je ne sais pas trop. Et puis, où chercher? En fait, je cherchais partout, sauf à la bonne place. Je cherchais dans le travail, la religion, le bénévolat, la télévision, la musique, la drogue, les émotions fortes, la reconnaissance, le sexe, le pouvoir sur les autres. Puis un jour, guidé par le Dieu tel que je le concevais à ce moment-là, je me suis retrouvé participant à l’intensif RES. C’est là que j’ai commencé à réaliser que je ne cherchais pas la bonne personne — moi —, je cherchais à la mauvaise place — en dehors de moi. L’intensif RES m’a fait découvrir que je n’étais plus habité par le dieu « monstrueux » vivant dans le ciel ou l’enfer, ces lieux de mon enfance; mais plutôt habité par une énorme et merveilleuse boule d’Amour qui vit en moi — mon nouveau Dieu. Me voilà donc entier et complet, car moi et ce Dieu, nous sommes UN. C’est lui qui, de tout temps, désirait qu’il en soit ainsi.
-J’avais peur d’aller en enfer à la fin de mes jours, alors que j’y étais déjà depuis longtemps. Ce lieu infernal n’est absolument plus chez moi!
-Alors je ne dois plus tarder à plonger au-dedans de moi pour y découvrir le paradis que je suis devenu, c’est-à-dire moi, mon Dieu et mes « anges ». Je n’ai plus à aller au ciel, mais j’ai à « devenir le ciel ».
-Il est grand temps de me remettre en route vers chez moi, et de jouir de ces très beaux moments de plénitude lorsque je prends conscience que l’intensif RES m’amène « vers MOI ». Alors « J’y vais! »
BON INTENSIF À NOUS TOUS !

Générique (points de repère pour l’usage de l’auteur)
(Mathieu P\RES 18 Ouverture 13 août 2010 Anonyme.docx)
Texte d’ouverture par Mathieu P. (corrigé le 21 juillet 2020, révisé le 7 août 2020 )
Révision : 26 juillet 2025
Le présent texte d’ouverture n’a été corrigé que légèrement afin de conserver l’originalité et la spontanéité ressenties par l’auteur.
Note : Le texte d’ouverture sert surtout à accueillir les nouveaux et à donner à tous les participants le rythme à la fin de semaine.
(J’ai pris congé le 24 juin 2010 pour composer ce texte).