
Mathieu
RES-17, le 5 mars 2010
Ouverture #17 Résumé: L’auteur nous partage certains états intérieurs qui peuvent parfois nous habiter avant de vivre un intensif RES, et du coup, quels sont les tiraillements intérieurs qui nous poussent à y assister. L’auteur nous parle également de toute la beauté qui nous habite. Il termine sa présentation en nous rappelant qu’il serait peut-être temps de rentrer « chez nous ».
Quels sont les bons fruits que je cueille après avoir vécu tous ces intensifs RES?
Tout au long de ma vie, j’ai vécu en aveugle. En effet, je résidais tout au fond de moi, et pourtant je ne voyais rien. Je sais maintenant que pour y arriver, j’ai dû enlever les broussailles qui m’étouffaient. J’ai très souvent respiré avec grande difficulté!
Étais-je en crise d’anxiété? Allez donc savoir!
–Les broussailles? Je n’avais aucune conscience de ce qu’elles étaient, je n’étais même pas sûr d’être embroussaillé. Pourtant il m’arrivait souvent d’avoir mal au point de souhaiter mourir. Je n’étais toutefois pas conscient que lorsque je croyais n’être rien et ne rien valoir, c’était là une forme de désir de mourir.
-Je ne savais pas que je résidais au fond de mon être, et que j’étais la plus belle fleur du monde. J’ai donc arrosé ma fleur avec de l’alcool ou des pesticides que sont les drogues sous toutes leurs formes. Au lieu de prodiguer de l’amour véritable à ma fleur intérieure, je l’ai, entre autres, laissée être abusée sexuellement. J’ai même abusé d’elle en me prostituant de diverses manières, genre, en ne donnant pas assez de repos physique à mon corps. Au lieu d’admirer sans cesse la beauté de la fleur que je suis, je courais à droite et à gauche, je dépensais à outrance, je compulsais dans le travail, si bien que j’ai perdu ma fleur de vue; je n’arrivais plus à la sentir et à la ressentir.
-Aujourd’hui, les broussailles qui m’empêchent de me voir, sont celles des autres. Elles se manifestent par leurs exigences abusives à mon égard et mon incapacité à dire non à leurs demandes. Il y a eu aussi les abus sexuels subis à répétition dans mon enfance, et ce, parfois pendant maintes années. Certains de ces abus se continuent même encore dans ma vie d’adulte, à un point tel que j’ai complètement perdu de vue la plus merveilleuse fleur du monde qui puisse exister : MOI.
-Se joindre à une fraternité ou à un autre mouvement anonyme, et venir vivre un intensif RES à plusieurs reprises, cela me permet de fouiller dans mes broussailles. Elles sont souvent tissées serrées, et elles ont la plupart du temps une senteur « de merde »; tout ça se passe alors que je baigne dans la douleur et la peur. L’intensif RES me permet de retourner sur le « lieu du crime » et de lever le voile sur ce qui s’est vraiment passé dans mon enfance.
-Je ne suis pas ici pour le plaisir, mais plutôt parce que ça m’est douloureux de vivre. Je ne peux plus vivre cette douleur; j’aimerais qu’elle s’atténue. Je ne crois pas vraiment que cela puisse arriver, mais en faisant ce qu’il faut, j’ai ESPOIR que ça puisse se produire. De plus, je ne suis pas seul dans cette action, il y a mon Dieu, tel que je le conçois, qui veut me guider vers la découverte de la belle fleur que « JE SUIS ».
-Alors il est temps de rentrer chez moi…, de rentrer dans ma maison, celle que je n’ai peut-être jamais visitée. J’ai cherché, cherché depuis si longtemps au dehors ce qui est en-dedans. Je comprends pourquoi j’avais toujours si mal, c’est que je ne cherchais pas à la bonne place. Je vivais en exil de ma personne. J’attendais de recevoir des autres ce que moi seul pouvait, sous la guidance de mon Dieu, me donner.
– En guise de conclusion : Si nous n’obéissons pas à l’invitation de notre Âme de rentrer chez nous, voici un texte annonciateur de ce qui risque de se passer pour plusieurs d’entre nous. À cette fin, je me permets de vous lire un texte que Claire C m’a remis au dernier intensif, alors que j’étais en crise intérieure à bien des points de vue.
« Et si vous ne respectez pas les besoins de votre enfant intérieur, il attirera votre attention en faisant une grosse colère, en étant d’humeur massacrante ou en faisant une bonne dépression. Le message de votre enfant intérieur est alors le suivant : Rentrons chez-nous, et viens jouer avec moi. »
Alors guidés par notre Force supérieure, je nous invite tous en fin de semaine, à entrer chacun chez-nous.
Bon intensif à tous!

Générique (points de repère pour l’usage de l’auteur)
(Mathieu P\RES 17 Ouverture 5 mars 2010 Anonyme.docx)
Texte d’ouverture par Mathieu P (corrigé le 21 juillet 2020, révisé le 7 août 2020)
(Recorrigé légèrement et rendu anonyme en changeant les prénoms le 5 mars 2025)
Révision : 25 juillet 2025