Majoric


Lettres à l’Enfant Intérieur et Contes de Fée  # 17


CF-RES–17, le 5 mars 2010, Titre : Des échanges verbaux entre Tête, Cœur, Enfant Divin et Adolescent Divin.

Début des lettres 

1- Lettre de l’adulte Majoric au petit Majoric à l’âge de bambin 

Majoric adulte (main dominante) : Je t’aime petit Majoric à l’intérieur de moi!

Comment vas-tu?

Petit Majoric de bambin (main non dominante) : Ouf! Il y a plein de choses qui sont en train de changer à l’intérieur de toi et moi, alors j’ai plutôt peur. J’ai également très envie que tu arrêtes de travailler. Je trouve qu’il est très apaisant de pouvoir te parler ainsi. Cela me permet de me sentir aimé et accompagné par toi, qui est à la fois mon papa et ma maman Majoric.

Majoric adulte (main dominante) : Wow, wow! Petit Majoric vivant à l’intérieur de moi, tu en as des choses à me dire! Je t’aime tel que tu es, tu n’as rien à changer en toi pour me plaire, je te prie de rester toi-même! Tu n’as rien à changer non plus pour plaire aux autres. C’est à moi de faire le constat de tes/mes comportements qui, en fait, sont les résultats de tes blessures d’enfance, puis de prendre soin de tes besoins, et de continuer d’être à la fois le papa et la maman que tu avais le droit d’avoir.

Petit Majoric bambin (main non dominante) : Depuis les six derniers mois, tout semble changer en toi et en moi. Je vois que toi aussi tu commences à réellement te laisser tomber dans les bras de Dieu, le dos tourné vers le précipice — une sorte d’image mentale —, pour ainsi démontrer ta grande confiance en ce Dieu qui va te recevoir dans ses mains toutes grandes ouvertes.

Majoric adulte (main dominante) : Merci cher Petit Majoric bambin de me parler ainsi ! Avec ton aide, je vais tenter de dessiner ci-contre cette image mentale de mon abandon dans les bras de Dieu, tel que tu me le décris; peux-tu m’aider à y arriver ?

Petit Majoric bambin (main non dominante) : Oui je veux bien t’aider! Mais sache que moi je n’ai pas du tout l’impression de tomber dans le vide, car je suis dans tes bras !

2- Lettre de l’adulte Majoric au petit Majoric d’âge scolaire 

Majoric adulte (main dominante) : Bonjour petit Majoric âgé de différents niveaux d’âges scolaires ! Je t’aime tel que tu es ! J’aime t’entendre essayer d’apprendre à parler. Pour ma part, je remarquais que tu bégayais seulement lorsque tes cousins se moquaient de toi ou lorsque tante Rose te demandais « Pourquoi « beilles-tu » (bégaies-tu) ? »

Petit Majoric écolier (main non dominante) : Oui je me souviens qu’à six ans, suite à cette question de tante Rose, je m’étais caché derrière son poêle à bois pour ne pas répondre à cette question, et pour pleurer. À un autre moment, alors que j’étais chez moi, et que mes cousins se moquaient de moi en bégayant exactement comme moi, je m’étais caché derrière la jupe de ma mère pour leur crier des noms, manière de leur exprimer ma colère et ma honte.

Majoric adulte (main dominante) : Dans la méditation de ce matin, j’ai revu le prêtre qui se moquait de toi en répétant les syllabes qu’il croyait avoir entendues alors que tu étais au confessionnal à tenter de faire l’aveu de tes « péchés ». Qui plus est, il était âgé et très sourd, et sans doute un peu alcoolique. Tu avais bien raison d’avoir tant de peine!

Petit Majoric écolier (main non dominante) : Oui j’étais en septième année du primaire. Cela m’a beaucoup blessé que ce représentant de Dieu ne soit pas plus gentil que cela avec moi et mon handicap. C’est comme s’il se moquait de moi en bégayant comme moi. Surtout que je savais que tous mes compagnons de classe entendaient ses moqueries à mon sujet, car seul un rideau servait de porte, donc aucune confidentialité n’était possible.

Majoric adulte (main dominante) : En revanche, cher petit Majoric écolier, tu te souviendras sûrement de la fois où nous nous sommes bien repris au confessionnal de l’église de St-Augustin; nous sommes sortis fièrement du confessionnal alors que le prêtre disait qu’il ne pourrait pas nous donner l’absolution de nos péchés si nous ne parlions pas plus fort. Il entendait mal notre confession dû au fait que la chorale venait d’entamer le chant d’ouverture de la messe.

Petit Majoric écolier (main non dominante) : Oh que je me souviens! Surtout lorsque nous avons mis fin à la confession et sommes sortis sur le champ du confessionnal; cette action de ta part m’a montré à quel point j’avais le droit de dire non, même à un représentant de Dieu. Ta manière de prendre soin de moi cette fois-là m’avait vraiment réconforté.

Majoric adulte (main dominante) : Il y a aussi cette fois, lorsque nous devions communiquer avec la tour de contrôle de l’aéroport de Québec pour avoir l’autorisation de circuler avec un véhicule sur les pistes dans le cadre de notre travail. Je tenais mordicus à ce que mes confrères de travail ne parlent pas à ma place avec le contrôleur aérien. Je voulais vraiment assumer mon handicap du bégayement, et c’est ce que j’ai fait.

Petit Majoric écolier (main non dominante) : Oui cher moi d’adulte, je te remercie de toujours nous avoir obligés à vivre notre condition humaine jusqu’au bout !

Majoric adulte (main dominante) : Merci mon cher petit Majoric intérieur écolier! Tu as toujours été, et tu continues d’être vraiment authentique dans tous les domaines de notre vie! Je t’aime vraiment beaucoup ! X X

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CONTE DE FÉE    RES # 17, le 5 mars 2010, par Majoric D. 

Résumé du conte de fée # 17 : Un dénommé Humain, très contrôlant depuis son enfance, découvrit qu’il était habité par une panoplie de personnages spirituels: Cœur, Tête, Enfant Divin et un « nouveau » Dieu de conception très personnelle. Comment ce contrôle, exercé par Tête, amenait-il à toujours Faire plus, et ainsi couper l’herbe sous le pied de Cœur qui souhaitait Être davantage? Est-ce le côté physique ou le côté spirituel qui gagnera cette course? Pour la première fois, l’auteur nous présente Adolescent Divin, un personnage rempli de sagesse. Il ne faut pas rater le dialogue de la fin : un échange spirituel inédit.

Début du conte :

Il était une fois une petite Âme qui était venue au monde dans un corps d’humain : elle s’appelait Enfant Divin, car elle était la fille incarnée de Grand Dieu Divin. Elle avait transmis l’étincelle de vie à ce corps d’humain pour réaliser une mission qu’elle seule pouvait exécuter sur terre. Elle pourrait toutefois révéler sa mission à Humain — non de « baptême » donné à la personne humaine qui est le centre de notre histoire et qui abrite cette âme. Toutefois, le seul moyen de communication entre Enfant Divin et Humain se faisait grâce à des vibrations et des d’ondes spirituelles émises au niveau du cœur. Humain ne devait donc pas chercher à entendre Enfant Divin avec sa tête, car la tête n’était pas équipée pour capter le langage d’Enfant Divin. En effet, la tête était beaucoup trop orgueilleuse pour s’abaisser au niveau du cœur. Seul le cœur, avec sa grande humilité était doté du pouvoir d’émettre et recevoir ce type de langage.

Toutefois, Humain avait vécu une enfance dont les interférences — elles obligent l’enfant à ressembler à ses parents — en provenance de ses parents n’avaient cessé de s’accumuler; son cœur s’était alors vu dans l’obligation de céder sa place à la tête. Mais celle-ci utilisait le langage du contrôle, du fait que la tête désire Faire, alors que le cœur aspire à Être.

À la suite de toutes ces interférences, il s’en suivit que, même si Humain n’était âgé alors que de huit ans, dix ans ou douze ans, il était devenu un expert dans le domaine du contrôle, en ce sens qu’il « faisait » des choses et « contrôlait » toute la ferme agricole dont il avait la charge. Cette situation résultait de l’absence de son père devant constamment s’absenter pour aller travailler à la grande ville. Humain contrôlait aussi ses six frères et sœurs, car, conformément à d’autres interférences perçues dans son enfance, il désirait ardemment qu’eux aussi aillent au paradis du Dieu de son enfance à la fin de leur vie.

Humain (main dominante) : Mon cher Enfant Divin, comment te sens-tu?

Enfant Divin (main non dominante) : Oh! Je suis caché au fin fond de toi depuis ta naissance, et j’attends que tu viennes me chercher. Ça fait soixante-deux ans que j’y suis blotti et que je ressens toutes tes souffrances.

Humain (main dominante) : Cher Enfant Divin, ne tarde plus à sortir de cette cachette et viens me rejoindre. Dès que j’ai appris ton existence en moi, il y a près de dix-neuf ans maintenant, je me suis mis tout de suite à ta cherche, soit dès le premier intensif de fin de semaine « Retrouver l’Enfant en Soi (RES) » qui fut mis sur pied par une certaine personne dont je n’avais jamais entendu parler.

Enfant Divin (main non dominante) : Je ne peux pas sortir de ma cachette à la demande et au bon vouloir de tout un chacun, il n’y a que Cœur qui puisse communiquer avec moi et évidemment Dieu Divin, mon papa spirituel, le cœur, son cœur, celui de qui j’émane.

Une fois devenu grand, Humain travaillait toujours et encore; tous les travaux dont il avait la charge devaient être exécutés à sa façon, soit parfaitement. Son épouse, Humaine, et leurs deux enfants, Humanite (une fille) et Humanon (un garçon), souffraient beaucoup de cette maladie de « faire », engendrée par la tête d’Humain. Même le cœur d’Humain sanglotait souvent en constatant qu’il n’arriverait jamais à ÊTRE davantage.

À cinquante-deux ans, Humain prit une retraite prématurée afin de pouvoir « faire » une autre carrière, celle de menuisier. Ce métier exigeait d’être doté d’un côté très créatif, ainsi Faire était obligé de cohabiter avec Être, c’est-à-dire que Tête — qui veut faire — était obligé de laisser de la place à Cœur — qui veut être. D’un autre côté, Humain continuait de fréquenter une fraternité anonyme dans laquelle plusieurs personnes étaient dotées comme lui d’une tête qui réussissait à dominer le cœur, il s’agissait de la fraternité des « Enfants Adultes provenant de famille Dysfonctionnelle et Alcoolique (EADA) ». On y retrouvait plusieurs membres qui, comme Humain, essayaient que Tête laisse plus de place à Cœur.

Il faut ajouter que, bon an mal an, Humain continuait de vivre annuellement trois ou quatre intensifs de fin de semaine. L’un de ces intensifs s’appelait « Retrouver l’Enfant en Soi (RES) ». Humain y apprenait comment poursuivre son voyage à la recherche d’Enfant Divin —son âme. Lors de cet intensif RES — parfois appelé retraite — Humain travaillait à la construction d’une route très peu fréquentée devant relier la tête avec le cœur. Au tout début, il s’agissait plutôt d’un sentier très étroit et embroussaillé. Peu à peu, Humain découvrit qu’il pouvait faire appel aux services d’un architecte extraordinaire qu’on nommait Dieu Divin, soit le papa d’Enfant Divin.

Et puis, alors qu’Humain approchait la fin d’une période de huit années de psychothérapie privée, il prit conscience qu’il était resté « bloqué » dans une imagerie mentale que lui proposait l’intensif de fin de semaine RES. Cette visualisation faisait appel à des images où l’adolescent intérieur blessé d’Humain refusait de sortir d’une pièce sombre dans laquelle il s’était enfermé depuis bien des années. De son côté, Humain voyageait d’emblée depuis maintenant quelques années, sur sa nouvelle route, à présent « asphaltée », entre Tête et Cœur, si bien que ces deux derniers étaient devenus de grands amis. Tête voulait tout diriger afin de plus Faire, et Cœur signifiait à Tête qu’il y avait peut-être d’autres moyens pour qu’elle ait un peu moins peur de mourir et qu’elle fasse plus confiance à Cœur. De toute façon, Dieu Divin avait créé Tête de telle sorte qu’en avançant physiquement en âge, ses forces corporelles diminueraient et qu’elle serait dans l’obligation de moins Faire. Ainsi, des mini-dépressions amèneraient Tête à réaliser l’importance de plus Être, comme le préconisait si bien Cœur, et à prendre conscience que seule Être arriverait à traverser la frontière de la mort, alors que Faire, comme le préconisait Tête, cheminerait de plus en plus vers la déchéance, et ne pourrait absolument pas traverser un mur qui se dresserait de plus en plus devant elle, soit le mur qu’est la mort.

Ah! Tiens donc! On dirait qu’Enfant Divin réapparait tout à coup. Il était présent au tout début de ce conte et nous l’y retrouvons vers la toute fin. Seul Enfant Divin peut franchir le mur de « la naissance » en provenance du cœur de Dieu Divin. Toutefois, il pourra, à la toute fin du pèlerinage terrestre, franchir le mur de « la mort » pour s’en retourner dans le cœur de Dieu Divin. Son voyage terrestre aura alors été rempli d’expériences humaines plus ou moins souffrantes, mais également joyeuses à profusion; le tout dépendra du contrôle exercé par Tête qui poussera toujours à plus Faire, et du même coup, coupera l’herbe sous le pied de Cœur qui souhaitera Être davantage. Mais alors, qui gagnera?

Mais revenons à notre histoire (se référer au dessin ci-joint présenté lors du RES #12) : Adolescent intérieur blessé ne voulait absolument pas sortir de cette chambre obscure. Toutefois, après quelques années de rétablissement, Cœur, aidé par Tête —les deux étaient maintenant devenus des amis inséparables— amenèrent l’adolescent intérieur blessé à sortir de l’obscurité pour se tenir sur une sorte de véranda donnant sur le désert. Cœur et Tête découvrirent qu’en se libérant de sa prison intérieure, cet adolescent était devenu Adolescent Divin, c’est-à-dire qu’il était Enfant Divin parvenu à l’adolescence. Adolescent Divin était en fait cet autre esprit, tout comme Enfant Divin, qui vivait dans Humain et qui demeurait constamment dans Être, c’est-à-dire dans Cœur. De plus, Adolescent Divin scrutait constamment le désert ensoleillé et paisible sur lequel donnait cette véranda. Sa situation très avantageuse lui permettait de mieux conseiller Humain. On aurait dit qu’Adolescent Divin était une sorte de personnage rempli de sagesse.

Adolescent Divin, étant connecté directement avec le cœur de Dieu Divin, permettait à Humain de s’épanouir intérieurement dans plusieurs domaines de sa vie terrestre. Ainsi, l’entièreté de la personne d’Humain pourrait un jour traverser le mur temporel de la mort. Si Tête et tout ce qui la compose se laissait guider par Cœur, elle finirait par croire qu’elle aussi traverserait ce mur qui lui faisait si peur auparavant et la forçait à seulement Faire.

Humain (main dominante) : Mais alors, Adolescent Divin, cela revient à dire que tu vis à l’intérieur de moi pour vraiment me guider et me conseiller lors de mon pèlerinage terrestre?  

Adolescent Divin (main non dominante): Eh oui, je suis là depuis ton adolescence! Te rends-tu compte, cher Humain, que c’est la première fois que nous prenons contact ensemble et que nous nous écrivons ! Il aura fallu dix-sept intensifs de fin de semaine RES avant que tu penses à m’écrire. Mais sache que j’ai beaucoup aimé nos vraies retrouvailles il y a trois ou quatre intensifs RES.

Tête (main non dominante) : Cher Adolescent Divin, je suis vraiment désolé de n’avoir jamais pensé à suggérer à Humain de t’écrire auparavant. Je remercie Cœur de m’avoir amené à le faire après qu’il t’ait reconnu il y a quelques intensifs RES. Si tu permets cette question : peux-tu m’éclairer sur ce qui se passe autour de moi présentement?

Adolescent Divin (main non dominante): Chère Tête, je donne, bien malgré moi, un grand coup de barre à ton « navire », pour l’orienter dans la bonne direction. Je te conduis vers une « terre » que tu n’as jamais fréquentée, une terre que tu ne connais pas encore. C’est Dieu Divin qui m’indique l’orientation à prendre. Toutefois, sache que lorsque tu fais tes périodes quotidiennes de trente minutes de silences, à raison de deux fois par jours, certaines fractions de seconde de ces silences suffisent à me connecter sur Cœur Divin pour capter ses suggestions.

Humain (main dominante) : Wow, wow ! Je me doutais bien que, depuis les six derniers mois, il y avait de la nouveauté qui nous bouleversait beaucoup, moi et mon Petit Humain intérieur blessé. Je prends conscience, cher Adolescent Divin, de l’importance que tu as dans la réalisation de l’entièreté de la personne spirituelle et physique que nous sommes. Je constate que c’est toi qui nous guides vers la Résurrection la plus complète de notre personne : résurrection spirituelle, mais aussi physique (ou charnelle). Je prends conscience qu’un jour, même mon corps physique traversera ce mur qu’est la mort. Alors chère Tête, pourrais-tu arrêter d’être si effrayée de la mort, ainsi je ne serais plus obligé de tant Faire? Ceci me laisserait plus de possibilités d’Être?

Tête (main non dominante) : En tout cas, pour moi, Tête, c’est la première fois que je prends conscience que mon corps entier traversera ce mur qui était, jusqu’à ce jour, ma plus grande frayeur. Donc nul besoin de me réincarner, mais plutôt d’accepter que lorsque le temps sera venu, je me laisserai simplement mourir à ma vie terrestre pour ensuite pouvoir me laisser ressusciter dans l’éternité.

Humain (main dominante) : Wow, wow Tête! Avec ta logique, c’est une affirmation très importante que tu me fais-là! Si tu veux bien, je vais continuer mes périodes journalières de silence afin de nous laisser guider doucement vers la Résurrection spirituelle de tout notre Être, englobant Cœur et Tête, sans oublier notre corps physique qui sera lui aussi entièrement spiritualisé. Que penses-tu de mon idée chère Tête?

Tête (main non dominante) : Je suis entièrement d’accord avec toi Humain!

Humain (main dominante) : Et toi cher Adolescent Divin, merveilleux guide spirituel résidant dans mon cœur, que penses-tu de tout cela?

Adolescent Divin (main non dominante) : C’est moi qui aie conseillé Tête de te parler comme elle vient de le faire. De grâce, cher Humain, continue de faire tes deux périodes quotidiennes de silence car elles me permettent, sans que tu en sois conscient, de communiquer avec Cœur Divin. Ainsi, Enfant Divin et Cœur Divin me permettent d’être informé de l’état, sinon du lieu vers où nous sommes conduits.

Humain (main dominante) : Et toi Enfant Divin, qu’en penses-tu?

Enfant Divin (main non dominante) : Moi, cher Humain, je continue d’être à la base, c’est-à-dire la fondation, de toute la personne que tu es, autant au niveau spirituel que physique. Du fait que je provienne directement du Cœur Divin de Dieu, tout est rattaché à lui, à travers moi. Tu comprends maintenant pourquoi je le connais tant ce Cœur aimant! Donc nous, chacun des membres de cette merveilleuse famille intérieure que nous formons, nous continuons d’expérimenter à travers toi, cher Humain, ce merveilleux voyage à la fois terrestre et intérieur qui nous ramènera lentement, mais sûrement, vers ce Cœur aimant qu’est notre Dieu! X X X

Fin de mon conte de fée.


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Règles suggérées pour l’écriture des lettres et du conte de fée. Ces règles sont reproduites ici pour une meilleure compréhension par le lecteur. 

Lettres entre l’adulte et son enfant intérieur  

Avant d’écrire ces lettres, nous aurons d’abord été invités à vivre une méditation (imagerie mentale) nous guidant vers l’âge de bambin, puis un peu plus tard, suivra une méditation vers l’âge scolaire (école primaire ou secondaire). Chacune des méditations aura été suivie d’un atelier de mise en situation où un des participants, chacun son tour, s’assoit sur une chaise, ferme les yeux fermés et devient l’enfant qu’il a rencontré lors de la méditation. Les autres personnes de son petit groupe jouent alors le rôle soit d’un bon parent ou de tout autre personnage que « l’enfant sur la chaise » aurait besoin de rencontrer. Le dialogue s’engage alors entre « l’enfant » et chacune des autres personnes qui elle, est dans un jeu de rôle. À noter que l’enfant assis sur la chaise ne joue absolument aucun rôle, il est dans sa réalité du passé. 

En résumé, ces activités se font dans cet ordre-ci : méditation du bambin, atelier de mise en situation, écriture de la lettre de/vers le bambin. Ensuite, méditation à l’âge scolaire, atelier de mise en situation, écriture de la lettre de/vers l’écolier. 

Dans ces lettres, l’adulte écrit de sa main dominante; la composition provient donc de la tête (l’hémisphère dominant du cerveau). La réponse du bambin ou de l’enfant d’âge scolaire (parfois de l’adolescent) est écrite de la main non dominante, elle émane donc du « cœur » (l’hémisphère non dominant du cerveau). 

Le conte de fée 

Il est totalement aléatoire. Il nous est demandé de raconter l’histoire d’un quelconque personnage en utilisant la troisième personne du singulier. Toutefois l’histoire doit être inspirée de notre histoire personnelle. Il est suggéré que le conte débute par « Il était une fois » : l’histoire se passe dans l’enfance où différentes blessures se sont installées. Puis le conte se poursuit par « Une fois devenu grand » : l’histoire raconte les réactions de cet enfant blessé vivant maintenant dans son corps devenu adulte. Le conte se termine par « Et puis » : ce personnage adulte, toujours décrit à la troisième personne du singulier, fait le constat que sa douleur et ses comportements malsains causés par la dysfonction familiale subie dans l’enfance l’amènent à demander de l’aide. 

Les présents textes n’ont été corrigés que légèrement afin de conserver l’originalité et la spontanéité ressenties par l’auteur au moment de la rédaction, surtout lorsque la dictée provient du cœur. Les noms et prénoms utilisés ici sont fictifs; toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existés serait purement fortuite. 

Note pour le lecteur : Tous les textes proposés ici ont été écrits pendant des intensifs de Retrouver l’Enfant en Soi (RES). 

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Générique (points de repère pour l’usage de l’auteur)

Lettres et conte de fée : RES # 17, le 5 mars 2010

Majoric D\RES 17 Lettres et conte de fée 5 mars 2010 Anonymes.docx)

Lettres et conte de fée de Majoric D                       (corrigés le 7 octobre 2022)      

(Rendu anonyme en changeant les prénoms et recorrigé légèrement le 5 mars 2025)

Révision : 11 septembre 2025

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