Majoric


Lettres à l’Enfant Intérieur et Contes de Fée  # 16


CF-RES–16, le 11 décembre 2009, Titre : Grand Père Castor, à ses petits-enfants castors : une partie très touchante de sa vie.

Début des lettres 

1- Lettre de l’adulte Majoric au petit Majoric à l’âge de bambin 

Note au lecteur : pour mieux visualiser la présente lettre, voir le dessin ici-bas, celui qui fut introduit lors de l’intensif RES #17.

Adulte (main dominante) : Bonjour Petit Majoric au regard intelligent et jovial ! Je t’aime ! Comment vas-tu?

Bambin (main non dominante) : Bonjour cher papa et à la fois maman Majoric Adulte, dans lesquels je vis! Je suis très heureux que vous, mon adulte du futur, de même que mes deux parents biologiques maintenant décédés, mais baignant dans la lumière divine de « l’autre dimension », vous soyez tous là pour me guider vers la spiritualité qui semble maintenant s’approfondir davantage en moi !

Adulte (main dominante) : Merci à toi aussi mon cher Petit Majoric intérieur blessé d’être là, et d’être vraiment toi-même de ces temps-ci ! J’entends tes pleurs et je veux prendre soin de ta peine tout en comblant tes besoins. À mes yeux, toutes les personnes et les objets qui m’entourent ont perdu beaucoup d’éclat, car c’est toi maintenant la personne la plus importante pour moi. N’arrête pas de vivre tes blessures du passé au fond de moi, et surtout de m’en faire part, car je veux t’accompagner dans le douloureux processus de ta guérison intérieure. Surtout que papa David et maman Rachelle, nos chers parents biologiques, continuent sans cesse de nous accompagner à partir de « l’autre côté », au-delà de leur vie terrestre; je trouve très réconfortant et rassurant qu’ils soient eux aussi présents pour nous assister dans notre processus de guérison. Nos blessures intérieures sont si nombreuses qu’il m’arrive parfois de ne plus savoir comment m’y prendre pour nous en sortir ! Cher Petit Majoric de bambin, veux-tu que nous nous abandonnions à notre Dieu en nous laissant tomber dans ses grands bras protecteurs?

Bambin (main non dominante) : Si tu me le demandes, cher moi devenu adulte, je veux bien, car j’ai totalement confiance en toi !

Adulte (main dominante) : Alors vois le dessin que je t’ai fait, je te prends dans mes bras et je te serre sur mon cœur, cher Petit Majoric intérieur, puis je me place de dos sur le bord d’un précipice. Pour la suite, je n’ai pas à demander à Dieu d’être là pour nous, car je sais qu’il y est déjà. Alors avec toi qui est dans mes bras, et en continuant de te serrer sur mon cœur, je me laisse tomber à la renverse, de toute ma longueur, dans le vide de ce précipice, en sachant que les mains et les bras de notre Dieu seront là pour nous attraper avant l’impact qui nous serait fatal. Comment te sens-tu cher Petit Majoric lorsque tu m’entends te parler ainsi?

Bambin (main non dominante) : Moi, je n’ai pas l’impression de tomber dans le vide, car je suis dans tes bras ! Lorsque tu me tiens ainsi, je n’ai absolument pas peur !

P.S. : Alors que je discutais de cette lettre avec Serge B., un des animateurs de la fin de semaine, je fus surpris par ma petite voix intérieure qui m’incitait à affirmer : « Sans doute que si, dans ma vie d’adulte, je m’abandonnais ainsi dans les bras de mon Dieu, je n’aurais pas l’impression de tomber dans le vide, car je serais dans ses bras! Tout comme mon petit enfant intérieur qui dit ne ressentir aucune peur, car il est dans mes bras

2- Lettre de l’adulte Majoric au petit Majoric d’âge scolaire 

Adulte (main dominante) : Bonjour mes chers Petit Majoric âgés de cinq à douze ans —soit de la première à la septième année du primaire —, puis celui de treize ans — pensionnaire dans les Cantons de l’Est lors de la première année du secondaire —, ensuite celui de quatorze ans — lors de la deuxième année du secondaire à Alma —, puis celui de vingt ans — au moment du retour à l’école pour reprendre la quatrième année du secondaire et être ensuite exempté de la cinquième année en raison de de mes très bonnes notes académiques —, et finalement celui de vingt et un ans — qui marqua le début d’études collégiales qui s’échelonneront sur trois ans —, je vous aime et je ressens maintenant beaucoup de rétablissement par rapport à ces périodes d’âges scolaires qui furent si souffrantes pour vous mes chers Petit Majoric intérieurs! Comment te (vous) sens-tu?

Enfant scolaire (main non dominante): Wow, wow ! Lors de la méditation de ce matin, puis lors de l’exercice où j’étais assis sur la chaise pour entendre des affirmations prononcées par des parents de remplacement, j’ai eu des mamans et des papas qui m’ont vraiment fait voir à quel point ce sont mes deux parents biologiques, habitant maintenant dans la lumière divine, qui sont à l’œuvre à l’intérieur de moi et qui participent à mon rétablissement au quotidien !

Adulte (main dominante) : Que dirais-tu, mon cher Petit Majoric, si toi et moi nous nous exercions à être moins performants lors de nos travaux manuels? Et sois assuré qu’en agissant de la sorte, tu demeurerais tout de même superbe pour moi; je continuerais de t’aimer tout autant, et même davantage!

Enfant scolaire (main non dominante): J’aime beaucoup cela lorsque tu me demandes ce genre de permissions à mon égard. J’acquiesce à ta demande, car j’ai pleinement confiance en toi.

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CONTE DE FÉE    RES # 2, le 11 décembre 2009, par Majoric D. 

Résumé du conte de fée # 16 : Quelle merveilleuse histoire Grand Père Castor raconte à ses petits-enfants à travers la vie d’un renard! Était-ce normal qu’en très bas âge Renard fut désigné responsable de la ferme familiale? Quels effets cette lourde responsabilité produira-t-elle chez lui? Et que dire à propos de sa conjointe? Jusqu’à quelle âge la dysfonction familiale poursuivra-t-elle Renard? Comment se terminera cette soi-disant merveilleuse histoire? 

Début du conte de fée :

Il était une fois un Grand Père Castor âgé de soixante-deux ans — tout se peut dans mes histoires, car il s’agit d’un conte de fée. Donc ce soir-là, à quelques jours de Noël, Grand Père Castor gardait ses cinq petits-enfants castors : Jasmine, âgée de dix jours, Paul sept ans, Alicia neuf ans, Dany onze ans et Stéphanie quinze ans. Tous étaient allongés sur un tapis de branches de sapin baumier fraîchement cueilli. La flamme crépitante du bon vieux poêle à bois leur servait d’éclairage.

« Cher Grand Père Castor, demanda Stéphanie, pourrais-tu nous raconter quelques fresques de ta merveilleuse vie! »

« Je veux bien le faire, de répondre Grand Père Castor, mais à travers la vie d’un Renard Adulte et de son Petit Renard intérieur. Je vous avise que cela risque parfois de vous déranger. » Les plus petits répondirent « Comme tu le disais tout à l’heure Grand Père, nous ne serons pas blessés si l’histoire dit que nous ne pouvons pas être blessés. Et puis tes histoires, puisqu’elles sont toujours vraies, sont tellement intéressantes à entendre Grand Père. Dis oui, dis oui ! » Alors Grand Père Castor suggéra à ses cinq petits-enfants castors de s’assoir en demi-cercle; puis, à la lueur de la lumière vacillante des flammes, il débuta son histoire.

Il y a soixante-deux ans, naissait dans un terrier de renards, un beau petit mâle. Il était le deuxième d’une famille de sept renardeaux. C’est tout de même un peu drôle, car le personnage principal de cette histoire a le même âge que j’ai; c’est toute une coïncidence, n’est-ce-pas! Notre héros s’appelait Renard. Il travailla sur la ferme familiale avec son papa jusqu’à l’âge de sept ans environ. Certains racontaient qu’il savait conduire le tracteur depuis l’âge de quatre ans.

« Hein! Ça se peut un renard qui travaille sur une ferme et qui conduit un tracteur à quatre ans? de dire Castor Paul. Moi qui ai sept ans, tu crois que je serais capable de conduire un tracteur ? » « C’est que tu n’en as simplement jamais eu l’occasion Castor Paul, car toi aussi tu es très intelligent, curieux, fouinard et avide de tout apprendre, exactement comme notre héros Renard » de répliquer Grand Père Castor!

Et Grand Père Castor de continuer : « à l’âge de sept ans, Renard perdit la connexion avec son papa du fait que ce dernier avait déniché un travail à la ville; il était patron d’une entreprise d’une centaine d’employés. Le papa de Renard, désirant être aimé de son supérieur qui savait très bien comment manipuler ses employés, tomba les yeux fermés dans le piège de ses propres dysfonctions. Du fait qu’il était incapable de s’aimer lui-même, il n’arrivait jamais à se sentir suffisamment aimé par ce patron abuseur.

Renard était un animal très intelligent, doté du côté artistique de sa maman, mais piégé par le côté « travailleur à outrance » de son papa. Ainsi sa maman prenait soin de l’intérieur du terrier et de l’entretien du jardin. Renard, de son côté, prenait soin de tous les travaux de la ferme Depuis l’âge de sept jusqu’à douze ans, il eut la charge complète de la ferme. Il aurait tant aimé que son papa soit plus souvent présent pour lui montrer comment effectuer tels ou tels travaux, mais surtout il aurait apprécié avoir un modèle masculin dans sa vie. À ce jour, le modèle que Renard retenait de son papa et de sa maman était « travail, travail, travail », pas de temps pour jouer ou pour vraiment s’amuser. Les vacances estivales de Renard étaient réservées aux travaux de la ferme. Il en était le « commandant », et son frère cadet, son « assistant ». Renard avait vraiment toute la responsabilité de cette ferme sur ses petites épaules. Sans toutefois en être conscient, Renard aurait tellement eu besoin que son travail soit reconnu. Il aurait eu besoin de se faire dire à quel point il était un enfant important et intelligent; cela lui aurait permis de mieux découvrir son identité. Il lui faudra atteindre l’âge de cinquante ans, soit environ six ans après avoir rejoint la fraternité anonyme des « Enfants Adultes de famille Dysfonctionnelle ou Alcoolique (EADA) » avant de reconnaître lui-même son intelligence. Par ailleurs, grâce à la fraternité des EADA et à une psychothérapie privée, Renard sera âgé de quarante-trois ans lorsqu’il prendra conscience de l’immensité des blessures, mais aussi des superbes qualités qui l’habitaient. Il lui faudra attendre plusieurs autres années avant de se libérer de l’idée qu’il se faisait de lui-même : un être méchant, mauvais, bon à rien, taré et bien d’autres perceptions négatives à son égard. Finalement, Renard découvrit qu’il avait un merveilleux Petit Renard intérieur qui l’habitait depuis sa naissance, mais que ce Petit Renard intérieur avait, comme lui, été très blessé dans son enfance. Renard réalisa que son Petit Renard intérieur, en réaction à ses blessures d’enfance, empoisonnait sa vie d’adulte par toutes sortes de réactions démesurées. Il prit conscience que cet état perdurerait tant et aussi longtemps que Renard Adulte n’établirait pas un contact avec son Petit Renard intérieur blessé et perdu, mais également terrorisé à chaque fois que l’environnement de Renard Adulte lui rappelait inconsciemment son enfance abusive. »

 « Hein! Un Petit Renard qui vivait dans le ventre de Renard Adulte? » de s’exclamer Alicia sous le regard étonné des quatre autres petits castors. Bien oui, c’est ainsi que fonctionne la psychologie animale, de répondre Grand Père Castor! Que diriez-vous, chers petits-enfants, si je continuais mon histoire en vous présentant le dialogue amoureux qui existait entre Petit Renard intérieur blessé et Renard Adulte au regard intelligent et à l’âme de plus en plus spirituelle? « Oui, oui » d’affirmer en même temps ses quatre petits-enfants castors! Au même moment, Jasmine gémit doucement en signe d’approbation, car son âme, encore toute nouvelle dans son pèlerinage terrestre qui datait de seulement dix jours, pouvait ressentir plein de vibrations émanant de ses cousins et cousines castors.

Renard Adulte (main dominante) : Comment vas-tu de ce temps-ci mon cher Petit Renard intérieur? de demander Renard Adulte, la main sur sa poitrine et le regard tourné vers son cœur; après tout, c’est dans cette région de son corps que résidait Petit Renard intérieur.

Petit Renard intérieur (main non dominante) : J’ai souvent très mal à la partie supérieure du ventre, là où l’estomac se connecte à l’œsophage, tout juste sous la pointe inférieure du sternum. En fait, j’ai très souvent mal au ventre.

Grand Père Castor poursuivit : « Si sa réponse était à ce point précise, c’est que Petit Renard intérieur était souffrant depuis longtemps. En effet, Renard Adulte avait des hauts de cœur depuis plus d’une année maintenant, à l’idée de devoir continuer de travailler en menuiserie. Pourtant il l’avait adoré ce travail qu’il avait mis sur pied dès son entrée en première retraite, voilà maintenant plus de neuf ans. Financièrement parlant, Renard Adulte pouvait se permettre d’arrêter de travailler à tout moment. Qui plus est, sa merveilleuse épouse Lilou attendait patiemment ce moment depuis trente-sept ans — elle qui espérait pouvoir enfin vivre une vie de couple plus équilibrée. Toutefois, Petit Renard intérieur, encore très blessé dans certains domaines de sa vie, mettait beaucoup de pression sur Renard Adulte pour qu’il « produise » encore et encore, sans jamais s’arrêter — travaux de menuiserie le jour, puis projets de bénévolat sur l’ordinateur le soir. Oh! Il y avait bien la soirée télévision du lundi soir que Renard Adulte passait près son épouse Lilou, mais force était d’avouer qu’une seule soirée en amoureux par semaine ne suffisait pas à nourrir l’amour entre deux renards.

« Je suggère qu’à partir de maintenant, d’affirmer Grand-Père Castor, nous écoutions, sans interruption, le dialogue entre Renard Adulte et son Petit Renard intérieur blessé: »

Renard Adulte (main dominante) : Mais qu’est-ce qui t’arrive mon beau Petit Renard intérieur?

Petit Renard intérieur (main non dominante) : J’ai mal en dedans de toi, car je me dois de toujours être actif; ainsi, je ne nous donne jamais la permission de nous arrêter un peu pour nous reposer toi et moi. J’aimerais être plus présent à ta Lilou que j’aime énormément. J’aimerais que nous lisions un bon livre toi et moi, assis tout près d’elle, sinon de regarder certaines émissions de télévision; ou encore il serait tellement plaisant d’entendre, à travers tes écouteurs, des enregistrements audios de ton père spirituel Alain Dumont, sinon de la musique douce. À tout le moins, mon souhait serait d’arriver à vivre tout cela alors que nous serions toi et moi, assis dans la même pièce que ta Lilou. Pour y arriver, j’aurais besoin que tu mettes fin à ton travail de menuiserie et que tu fasses autres choses, que tu laisses de la place à l’esprit créatif qui m’habite depuis mon arrivée sur terre. Je désirerais beaucoup vivre dans notre terrier, être paisible, plus calme et travailler l’amour conjugal avec ta douce compagne Lilou.  Je rêve d’être disponible à vos deux enfants, à ton gendre et à ta chère bru que tu aimes beaucoup, sans oublier tes petits-enfants.

Renard Adulte (main dominante) : Wow, wow! Tu en as des choses à me dire mon merveilleux Petit Renard. Étant continuellement brimé dans la réalisation de chacun de tes nobles désirs, tu as bien raison d’avoir si mal à ton Âme; je vois les raisons pourquoi moi, j’ai si mal dans tout mon corps. De plus, je commence à penser que si je ne reçois pas d’aide extérieure pour mettre plus d’équilibre dans nos activités, mon corps va avoir encore plus mal, allant parfois jusqu’à vomir la colère accumulée et la fatigue excessive; le tout sera sûrement suivi par une dépression. Ni toi, ni moi n’avons le goût d’aller patauger dans ces abîmes, n’est-ce-pas? Nous allons alors devoir accepter l’aide de notre Force supérieure. Après avoir pris conscience de tous nos comportements malsains et nos peurs, une capitulation nous semblera inévitable; il ne nous restera alors plus qu’à tenter l’expérience de donner à notre Dieu les rennes de notre vie, de nous laisser tomber dans ses bras qui semblent si bienveillants pour nous. Qu’en penses-tu mon beau, merveilleux et intelligent Petit Renard intérieur?

Petit Renard intérieur (main non dominante) : Oh oui, je veux bien! Pour ma part, lorsque tu me portes dans tes bras, je n’ai jamais l’impression de tomber dans le vide.

Renard Adulte (main dominante) : Te souviens-tu de l’autre soir, lors de notre séance de psychothérapie, nous avions identifié toi et moi, avec l’aide de cette grande alliée qu’est notre thérapeute, que depuis ta tendre enfance, tu avais pris, mon cher Petit Renard intérieur, beaucoup trop de responsabilités partout dans ta vie? À commencer par la responsabilité entière d’une ferme agricole? Je sais que c’était pour aider notre papa qui devait s’absenter au profit de cette entreprise de la ville et ainsi arriver à subvenir aux besoins financiers de notre famille. Tu te sentais également responsable de « conduire » tes frères et sœurs au paradis à la fin de leur vie. Tu pensais être tenu de plaire à maman, à ton professeur d’école, et à ce Dieu des plus exigeants. En fait, tu étais certain que tu devais arriver à être aimé de toutes ces personnes adultes qui t’entouraient, mais sans jamais vraiment y parvenir. Autrement dit, tu avais dû prendre en main ta toute jeune vie d’enfant et d’adolescent, puis celle de jeune adulte, à ta façon, sans personne pour te guider et te conseiller sur la manière d’y arriver. De toute façon, l’aide espérée semblait n’être jamais au rendez-vous, même pas celle de Dieu. Personne ne t’a vraiment « reconnu » et confirmé dans toute ta beauté intérieure et tes capacités intellectuelles. Très vite alors tu as compris, sans toutefois en être vraiment conscient, que tu devais « produire encore et toujours pour te sentir vraiment vivant de l’intérieur. D’année en année, tu as continué de perfectionner ton système de défense en vue de contrer tes peurs de la mort.

Suite à toute cette pratique des moyens de survie que tu as développés dans l’enfance, tu as finalement réussi à vraiment te convaincre que tu étais adéquat. Tu as aussi acquis le pouvoir de réussir tous les projets que tu entreprends. Toutefois, ce système de défense est maintenant devenu maladif pour toi et moi tellement il manque d’équilibre. Peut-être serait-il temps de l’examiner ensemble et de voir quels correctifs nous pourrions y apporter?

Petit Renard intérieur (main non dominante) : Oui, je suis vraiment d’accord avec toi mon cher moi d’adulte, car c’est ce système qui crée tant de malaises en moi ! S’il te plait, cher Renard Adulte, aide-moi, ne lâche pas ma patte, car j’ai vraiment besoin de toi et de ton Équipage divin!

Renard Adulte (main dominante) : Oui ! C’est avec grand plaisir que je veux t’aider et ainsi continuer de travailler à notre rétablissement, mon merveilleux Petit Renard intérieur. Si tu es d’accord, nous allons maintenir notre période de trente minutes de silence, deux fois par jour, et continuer de prier Dieu et tout ce « monde » qui fait partie de notre Équipage divin. Nous allons poursuivre notre psychothérapie privée pour mieux saisir ce système de défense que nous avons mis en place pendant toutes ces années et qui s’exprime par la compulsion dans le travail. Ce système finira par nous tuer si nous ne le soumettons pas à un examen sérieux en vue d’y apporter des modifications.

Petit Renard intérieur (main non dominante) : Oui, mais de mon côté, j’ai très peur de m’éteindre graduellement si je ne continue pas de produire une grosse quantité de travail à tous les jours!

Renard Adulte (main dominante) : Parce que je t’aime et que tu es mon numéro UN mon merveilleux Petit Renard intérieur, je vais t’aider!

Fin du dialogue.

« Wow, wow! de s’exclamer à l’unisson les cinq petits-enfants castors aux yeux pétillants en réponse au récit de cette belle histoire d’un renard ayant un enfant intérieur très blessé. »

Puis Grand Père Castor d’ajouter : « Toutefois, Petit Renard intérieur était vraiment bien accompagné par Renard Adulte et son Âme, encore davantage par un Dieu aimant, sans oublier les bons soins quasi invisibles de son papa et de sa maman biologiques maintenant décédés. D’ailleurs, ces deux derniers, semblaient être réellement présents dans le cœur de leur précieux enfant Renard.

Mes cinq beaux petits-enfants castors que j’aime beaucoup, je pense qu’il est temps d’aller au lit. Toutefois, en terminant ce récit, j’ajouterais qu’aussi longtemps que vivra mon ami Renard, cette histoire sera en développement; je continue donc de la composer. Alors je ne puis dire comment elle se terminera. Toutefois, je vous en raconterai une autre partie l’an prochain. Entre temps, je continue de prendre conscience de la progression spirituelle de mon ami Renard : lui et moi, nous sommes si proches l’un de l’autre, qu’on serait parfois porté à penser qu’il s’agit d’une seule et même personne! »

Cette nuit-là, les cinq petits castors s’endormirent une fois de plus dans la paix et l’amour de Grand Père Castor.

Merci mon Dieu, merci mes deux parents biologiques décédés, mais vivant maintenant dans la Lumière divine! Merci à tous mes « anges », merci aux fraternités anonymes que sont RES, EADA et « Spiritualité, Amour et Sexualité (SAS) »! Merci à mon épouse, mais surtout, mille mercis à mon Âme divine d’être l’étincelle de vie qui m’anime ! X X

Fin de mon conte de fée.


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Règles suggérées pour l’écriture des lettres et du conte de fée. Ces règles sont reproduites ici pour une meilleure compréhension par le lecteur. 

Lettres entre l’adulte et son enfant intérieur  

Avant d’écrire ces lettres, nous aurons d’abord été invités à vivre une méditation (imagerie mentale) nous guidant vers l’âge de bambin, puis un peu plus tard, suivra une méditation vers l’âge scolaire (école primaire ou secondaire). Chacune des méditations aura été suivie d’un atelier de mise en situation où un des participants, chacun son tour, s’assoit sur une chaise, ferme les yeux fermés et devient l’enfant qu’il a rencontré lors de la méditation. Les autres personnes de son petit groupe jouent alors le rôle soit d’un bon parent ou de tout autre personnage que « l’enfant sur la chaise » aurait besoin de rencontrer. Le dialogue s’engage alors entre « l’enfant » et chacune des autres personnes qui elle, est dans un jeu de rôle. À noter que l’enfant assis sur la chaise ne joue absolument aucun rôle, il est dans sa réalité du passé. 

En résumé, ces activités se font dans cet ordre-ci : méditation du bambin, atelier de mise en situation, écriture de la lettre de/vers le bambin. Ensuite, méditation à l’âge scolaire, atelier de mise en situation, écriture de la lettre de/vers l’écolier. 

Dans ces lettres, l’adulte écrit de sa main dominante; la composition provient donc de la tête (l’hémisphère dominant du cerveau). La réponse du bambin ou de l’enfant d’âge scolaire (parfois de l’adolescent) est écrite de la main non dominante, elle émane donc du « cœur » (l’hémisphère non dominant du cerveau). 

Le conte de fée 

Il est totalement aléatoire. Il nous est demandé de raconter l’histoire d’un quelconque personnage en utilisant la troisième personne du singulier. Toutefois l’histoire doit être inspirée de notre histoire personnelle. Il est suggéré que le conte débute par « Il était une fois » : l’histoire se passe dans l’enfance où différentes blessures se sont installées. Puis le conte se poursuit par « Une fois devenu grand » : l’histoire raconte les réactions de cet enfant blessé vivant maintenant dans son corps devenu adulte. Le conte se termine par « Et puis » : ce personnage adulte, toujours décrit à la troisième personne du singulier, fait le constat que sa douleur et ses comportements malsains causés par la dysfonction familiale subie dans l’enfance l’amènent à demander de l’aide. 

Les présents textes n’ont été corrigés que légèrement afin de conserver l’originalité et la spontanéité ressenties par l’auteur au moment de la rédaction, surtout lorsque la dictée provient du cœur. Les noms et prénoms utilisés ici sont fictifs; toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existés serait purement fortuite. 

Note pour le lecteur : Tous les textes proposés ici ont été écrits pendant des intensifs de Retrouver l’Enfant en Soi (RES). 

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Générique (points de repère pour l’usage de l’auteur)

Lettres et conte de fée : RES # 16, le 11 décembre 2009

(Majoric D\RES 16 Lettres et conte de fée 11 décembre 2009 Anonyme.docx)

(Rendu anonyme en changeant les prénoms et recorrigé légèrement le 30 oct. 2024)

Révision : 11 septembre 2025

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