
Majoric
Lettres à l’Enfant Intérieur et Contes de Fée # 4
CONTE DE FÉE RES # 4, le 12 mars 2005, Titre: Une fresque de la vie d’un Petit Lion. La construction de la tanière de son fils lion.
Début des lettres
1- Lettre de l’adulte Majoric au petit Majoric à l’âge de bambin
Bonjour petit Majoric de mon enfance. Je t’aime et je très suis content de te voir. J’aime beaucoup prendre soin de toi, te faire voir et t’enseigner des choses. J’aimerais ça me souvenir de le faire plus souvent.
Merci d’être là, en dedans de moi! X
Réponse du petit Majoric bambin à la lettre de l’adulte Majoric
Bonjour mon bon grand Majoric. J’avais hâte que tu termines de m’écrire, car j’ai vraiment hâte de te parler. Depuis deux mois, tu as pris soin de moi, alors je vais beaucoup mieux. J’aime tellement ça lorsque tu me tiens par la main, lorsque tu m’assois sur tes genoux pour que j’arrive à mieux voir les autres. Je me sens maintenant avec toi et je sens que tu es là pour moi.
Merci de m’expliquer comment faire les choses! Je ne suis plus du tout fâché contre toi. Merci mon meilleur ami! Ne me laisse pas tomber, et surtout, ne lâche pas ma main! Je t’aime et je te fais un câlin! Wow, wow!
Ton petit toi intérieur! X
2- Lettre de l’adulte Majoric au petit Majoric d’âge scolaire
Bonjour petit Majoric fermier de sept, huit, dix ans. Je me souviens de plusieurs choses que tu faisais sur la ferme; en fait, tu faisais fonctionner la ferme toute l’année. Je constate à quel point cela était trop pour toi. Il aurait été intéressant qu’on te demande si tu voulais bien le faire, et qu’on t’enseigne à choisir parfois de t’amuser.
Je t’aime mon beau petit Majoric! X X X
Réponse du petit Majoric d’âge scolaire à la lettre de l’adulte Majoric
Je t’aime grand Majoric et j’aime beaucoup la façon que tu as de prendre soin de moi. Je te remercie de me faire remarquer à quel point j’ai travaillé dans mon enfance; d’un autre côté, j’ai tellement appris de choses en étant responsable de cette ferme et en faisant tout ce travail. Aujourd’hui je commence à prendre conscience de mes forces intérieures, et je commence à être fier de moi.
J’aimerais que tu me montres à m’amuser davantage. J’aimerais que tu me montres à passer plus de temps avec ta conjointe Lilou, elle est tellement une bonne compagne pour toi; moi-aussi je l’aime beaucoup! Merci grand Majoric d’être là pour moi! Je t’aime beaucoup et je sens je tu m’aimes aussi. Je te donne un autocollant pour enjoliver nos lettres!
Petit Majoric d’âge scolaire! X X
CONTE DE FÉE RES # 4, le 12 mars 2005, par Majoric D.
Résumé du conte de fée # 4 : Il s’agit d’une partie de la vie de Petit Lion. D’abord nous verrons comment la dysfonction familiale l’a conduit à devenir responsable de la ferme familiale en très bas âge; puis nous verrons les conséquences de cette dysfonction dans sa vie d’adulte et conjugale. Et finalement, nous verrons que c’est lors de la construction de la tanière de son fils lion que Petit Lion fut vraiment confronté à ses grosses blessures d’enfance et aux illusions de ce qu’il croyait Être. Et finalement l’analyse que Petit Lion porte sur les conséquences de ses souffrances présentes et passées, lui fait réaliser à quel point ses souffrances eurent tout de même un côté extraordinairement positif dans sa vie.
Il était une fois un papa lion et une maman lionne qui eurent sept lionceaux. Le deuxième lionceau de la famille s’appelait Petit Lion. Il était le plus vieux des cinq mâles. Doux et très intelligent, il lui arrivait de se sentir investi par son créateur, Grand Lion suprême, d’une mission terrestre toute spéciale et personnelle, comme c’est le cas d’ailleurs pour chacun des lions de cette planète.
Mais Petit Lion se senti très vite seul au monde face aux exigences inatteignables de maman lionne et de papa lion. Qui plus est, ce papa n’était pas très présent sur la ferme où vivait cette meute de lions. Étant donné son intelligence dont il ignorait l’existence, Petit Lion, aidé par son frère de deux ans son cadet, comprit très rapidement qu’il se devait de prendre la responsabilité de tous les travaux de la ferme.
Petit Lion aurait bien voulu que papa lion soit là pour lui montrer comment travailler, et même lui enseigner comment fonctionnait la vie, mais hélas…! En grandissant, Petit Lion était très créatif et avait toujours de bonnes idées pour améliorer les façons de chasser et d’arriver à se faire plaisir. À l’adolescence, Petit Lion argumentait souvent avec papa lion à propos de beaucoup de choses qui pourraient être améliorées sur la ferme, mais à chaque fois, papa lion affirmait ne jamais avoir l’argent pour réaliser de tels projets.
Une fois devenu grand, Petit Lion rencontra une jolie lionne; il lui ronronnait de belle chose à l’oreille et en retour, elle le câlinait du mieux qu’elle pouvait. Quelques années plus tard, une petite lionne, et un petit lion virent le jour. Une fois devenu grand, même si Petit Lion se sentait intérieurement très souvent minuscule, il éleva ses deux lionceaux du mieux qu’il le pouvait; heureusement que sa belle conjointe lionne comblait de beaucoup ses lacunes dans ce domaine. Qui plus est, Petit Lion avait de grosses blessures au niveau du cœur; la plus importante était d’avoir cru, puis être devenu ce que ses deux parents lions avaient désiré qu’il soit, c’est-à-dire semblable à eux.
Et puis, un jour que Petit Lion eut blessé une fois de plus le cœur de ses deux lionceaux devenu adolescents — c’est qu’il reproduisait le modèle appris de ses parents —, le dos courbé sous le poids de la souffrance engendrée par la culpabilité et le remord de cette laideur intérieure, Petit Lion se joignit à un groupe de lions ayant eux aussi le cœur blessé par leur enfance.
Tout en fréquentant hebdomadairement ce groupe de lions blessés, Petit Lion assistait à de nombreuses fins de semaine de « Nettoyage du cœur » : on y appliquait une sorte d’onguent spirituel sur ses plaies qui se cicatrisaient de plus en plus. L’idée que Petit Lion se faisait de lui-même évoluait graduellement, et il apprenait à frotter son cœur blessé sur d’autres cœurs blessés qui l’accueillaient et le comprenaient.
Il s’en suivit que Petit Lion « éclopé » commençait à réellement bien fonctionner dans la vie, surtout après qu’il avait fréquenté hebdomadairement, pendant près de huit ans, une sage lionne thérapeute des cœurs. Petit Lion guérissait de plus en plus son cœur, grâce à la puissance de l’amour de lui-même qui ne cessait de grandir en lui.

« Papa, peux-tu m’aider à construire une tanière pour moi et ma conjointe lionne » lui câlina dans l’oreille un jour son plus jeune lionceau devenu adulte? C’est que, Petit Lion était maintenant à la retraite, après trente ans comme technicien en électronique : en fait il avait travaillé pendant tout ce temps pour des lions qui contrôlaient de grands cigares ailés qui transportaient dans le ciel d’autres lions qui volaient dans de drôles d’engin de tôle. Étant donc maintenant retraité, Petit Lion au cœur un peu cicatrisé avait suivi un cours de menuiserie d’une durée de onze mois. Ce cours enseignait la manière de construire des tanières; soit dit en passant, il avait ainsi récupéré tout ce qu’il aurait bien aimé apprendre de son papa lion. Malgré tout, il manquait encore à Petit Lion une grosse part d’estime de soi.
Petit Lion accepta donc de participer à la construction de la tanière de son fils, aidé par ce même fils, et selon les directives d’un autre lion de l’âge de son fils, lui-même fils d’un entrepreneur en construction de tanière. Sans le réaliser encore, mais en ressentant tout de même un malaise, Petit Lion se sentait en compétition intérieur avec ce jeune lion. Il faut préciser que ce malaise n’était pas provoqué par l’attitude de l’autre constructeur, car ce dernier était très gentil et très respectueux.
Petit Lion ressentait parfois le besoin de faire des mises au point avec son fils, et ce, afin que la colère de Petit Lion ne se transforme en ressentiment contre son fils qu’il aimait beaucoup. En observant ce qu’il vivait intérieurement pendant cet important projet qui dura six mois, Petit Lion constatait que son Petit Lion intérieur blessé réagissait beaucoup aux autres travailleurs, comme s’il se retrouvait plongé dans l’environnement de son enfance. Petit Lion n’était pourtant pas le maître d’œuvre du projet : il en était à la fois très soulagé, mais aussi un peu déçu. Son fils semblait être plus à l’écoute des conseils de son ami lion que ceux de son propre papa. Son ami lion entrepreneur était un as de la vitesse dans la construction; en tout temps il savait où il s’en allait et il n’aimait pas s’embarrasser de la présence des autres. Dès lors, Petit Lion vivait beaucoup de rejet du fait qu’on l’ignorait et qu’on ne lui accordait pas beaucoup d’importance, comme lorsqu’il était âgé de huit, dix ans sur la ferme de son enfance. Petit Lion vivait beaucoup de souffrance, surtout celle d’être mis à découvert par le jeune lion entrepreneur qui avait beaucoupd’expérience en construction de tanière.
Même en ayant un diplôme en construction de tanière, Petit Lion ne se trouvait pas vraiment à la hauteur des travaux à effectuer, comme lorsqu’il œuvrait en menuiserie chez d’autres clients, il avait toujours peur de ne pas bien réussir le projet, et il ne se trouvait jamais assez rapide. Alors il fallait comprendre qu’en présence de ce jeune lion, sa plus grande peur était d’être débusqué par cet expert en connaissance et en vitesse. Comme chez ses clients, Petit Lion se sentait un imposteur chez son fils — imposteur : prendre plus de temps qu’un autre menuisier en aurait pris, ne pas connaître des méthodes plus rapides afin de réduire les coûts financiers des clients. Petit Lion décida alors d’en parler au jeune lion entrepreneur qui lui fit un très bon accueil; il lui répondit qu’il le comprenait très bien mais qu’il ne pouvait rien faire pour solutionner son problème intérieur.
Malgré sa fatigue, Petit Lion poursuivit le projet de construction de la tanière; son fils aussi était très fatigué, d’autant plus qu’il occupait un emploi à temps plein durant le jour. Et que dire des problèmes financiers venant de la banque qui le forçait à terminer le projet plus tôt possible, et ainsi récolter l’entièreté du prêt qui lui permettrait de finir de payer les créanciers qui le harcelaient. Ainsi le fils n’entendait plus et n’écoutait plus ce que Petit Lion proposait. Une fois de plus, l’enfance et les souffrances de Petit Lion remontèrent à la surface. Sa perception de lui-même passa de très bon constructeur à « être nul », exactement comme dans son enfance. Petit Lion se sentait isolé dans cette souffrance, comme lorsqu’il était enfant. Petit Lion en vint même à la conclusion que lorsqu’il travaillait pour des clients, toute sa vie d’adulte devenait une sorte d’illusion, qu’il n’était pas si efficace, pas si rapide et pas si beau intérieurement qu’il le pensait.

Fort heureusement pour Petit Lion, sa bonne épouse lionne était là pour le soutenir, pour lui rappeler que tout était très bien ainsi. Et que dire de son groupe de support que sont les Enfants Adultes de familles Dysfonctionnelles ou Alcooliques (EADA) qui écoutaient ses partages et portaient ses souffrances avec lui; le regard de chacun des membres exprimait un accueil et un amour inconditionnels. Ce regard était reçu par Petit Lion comme une affirmation à son égard : « Tu es tellement beau de pouvoir t’observer de la sorte ». Par ailleurs, Petit Lion avait sa Puissance supérieure qui lui chuchotait tout doucement de l’intérieur : « Mon cher Enfant Lion, je t’ai toujours vu ainsi, et c’est cela que j’aime et que je continuerai toujours d’aimer chez toi. En te créant ainsi, c’est de toi, tel que tu es, dont j’avais envie! » Petit Lion constata qu’il n’avait encore perdu aucune de ses illusions du passé, car il n’y était pas prêt; il croyait même qu’il se sentirait ainsi jusqu’à la fin de sa vie.
Pour cet instant-là, Petit Lion acceptait de continuer de vivre avec ses illusions plus négatives que positives, tout en se disant que tout était très bien de la sorte. Dieu, dans sa grande sagesse, l’avait sûrement voulu ainsi.
Dernièrement, Petit Lion a rénové la salle de toilettage de la tanière d’un client. Ce client aimait travailler et apprendre de Petit Lion. Alors en travaillant avec ce client, et en se mesurant à lui dans le secret, Petit Lion constata à quel point lui, Petit Lion, il travaillait vite et bien, et à quel point il avait acquis de la dextérité manuelle et de très bonnes méthodes de travail pour toujours mieux réussir un projet. Ce compagnonnage a beaucoup redoré son blason personnel. Petit Lion se plaisait à croire que sa Puissance supérieure lui avait présenté ce dernier projet pour lui ouvrir les yeux sur sa propre valeur et pour remettre les pendules à l’heure.
Petit Lion se sent maintenant beaucoup mieux intérieurement et en quasi totale possession de lui-même sous le regard amoureux de son Dieu, de son épouse et de son groupe de soutien EADA; il est de plus en plus conscient de la merveilleuse Vie intérieure qui l’habite. Petit Lion peut affirmer maintenant : « Je suis allé « chasser » avec un lion plus jeune que moi, donc en possession de tous ses moyens, qui plus est, il chassait depuis son enfance. Et moi qui « chasse » depuis seulement trois ou quatre ans, je me suis laissé aller à me comparer à lui. En faisant fi de mon corps beaucoup plus âgé, j’ai voulu courir aussi vite que lui, j’ai voulu comparer mes techniques de « chasse » avec les siennes, lui qui les pratique depuis si longtemps; le résultat était pourtant prévisible.
Grâce à ce projet de construction, j’ai pu conscientiser que je suis de plus en plus attentif au ronronnement de mon cœur, alors que pour ce lion beaucoup plus jeune que moi, les résultats semblent passer en premier. Mais la plus formidable conclusion de ce projet est que : « Je pense que c’est le papa enseignant que je n’ai jamais eu dans mon enfance que je recherchais à travers ce jeune lion entrepreneur, mais je ne l’en avais pas informé. J’ai alors revécu le même drame de mon enfance pendant tout le temps que dura la construction de cette tanière; dans mon enfance, il y avait un papa dans notre tanière familiale, mais il était tellement occupé à « chasser » ailleurs, que c’est comme s’il n’avait jamais existé pour moi, et c’est surtout comme si je n’avais jamais existé pour lui. C’est comme si je n’avais jamais existé pour moi-même, jusqu’à ce que je rencontre mon Petit Lion intérieur très blessé. »
Merci mon Dieu de m’avoir placé dans cette situation de construction d’une tanière, dans cette école de la Vie! Je prends conscience de tous les cadeaux que ce projet m’a donné. La souffrance de tous ces moments difficiles est en train de se transformer en une énergie créatrice pour moi et mon Petit Majoric intérieur en rétablissement.
Merci mon Dieu! Je te fais confiance, toi qui habites mon père et ma mère qui sont décédés et qui m’aident beaucoup, maintenant qu’ils sont dans ta lumière divine! X X X
Fin de mon conte de fée.
Règles suggérées pour l’écriture des lettres et du conte de fée. Ces règles sont reproduites ici pour une meilleure compréhension par le lecteur.
Lettres entre l’adulte et son enfant intérieur
Avant d’écrire ces lettres, nous aurons d’abord été invités à vivre une méditation (imagerie mentale) nous guidant vers l’âge de bambin, puis un peu plus tard, suivra une méditation vers l’âge scolaire (école primaire ou secondaire). Chacune des méditations aura été suivie d’un atelier de mise en situation où un des participants, chacun son tour, s’assoit sur une chaise, ferme les yeux fermés et devient l’enfant qu’il a rencontré lors de la méditation. Les autres personnes de son petit groupe jouent alors le rôle soit d’un bon parent ou de tout autre personnage que « l’enfant sur la chaise » aurait besoin de rencontrer. Le dialogue s’engage alors entre « l’enfant » et chacune des autres personnes qui elle, est dans un jeu de rôle. À noter que l’enfant assis sur la chaise ne joue absolument aucun rôle, il est dans sa réalité du passé.
En résumé, ces activités se font dans cet ordre-ci : méditation du bambin, atelier de mise en situation, écriture de la lettre de/vers le bambin. Ensuite, méditation à l’âge scolaire, atelier de mise en situation, écriture de la lettre de/vers l’écolier.
Dans ces lettres, l’adulte écrit de sa main dominante; la composition provient donc de la tête (l’hémisphère dominant du cerveau). La réponse du bambin ou de l’enfant d’âge scolaire (parfois de l’adolescent) est écrite de la main non dominante, elle émane donc du « cœur » (l’hémisphère non dominant du cerveau).
Le conte de fée
Il est totalement aléatoire. Il nous est demandé de raconter l’histoire d’un quelconque personnage en utilisant la troisième personne du singulier. Toutefois l’histoire doit être inspirée de notre histoire personnelle. Il est suggéré que le conte débute par « Il était une fois » : l’histoire se passe dans l’enfance où différentes blessures se sont installées. Puis le conte se poursuit par « Une fois devenu grand » : l’histoire raconte les réactions de cet enfant blessé vivant maintenant dans son corps devenu adulte. Le conte se termine par « Et puis » : ce personnage adulte, toujours décrit à la troisième personne du singulier, fait le constat que sa douleur et ses comportements malsains causés par la dysfonction familiale subie dans l’enfance l’amènent à demander de l’aide.
Les présents textes n’ont été corrigés que légèrement afin de conserver l’originalité et la spontanéité ressenties par l’auteur au moment de la rédaction, surtout lorsque la dictée provient du cœur. Les noms et prénoms utilisés ici sont fictifs; toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existés serait purement fortuite.
Note pour le lecteur : Tous les textes proposés ici ont été écrits pendant des intensifs de Retrouver l’Enfant en Soi (RES).
Générique (points de repère pour l’usage de l’auteur)
Lettres et conte de fée : RES # 4, le 11 mars 2005
(Majoric D\RES 4 Lettres et conte de fée 11 mars 2005 Anonymes.docx)
Lettres et conte de fée de Majoric D (corrigés le 28 décembre 2020)
(Rendu anonyme en changeant les prénoms et recorrigé légèrement le 21 mai 2024)
Révision : 14 janvier 2025